Mon pantalon réclame de meilleures conditions de travail !

A quels beaux paysages que ceux de l'Irlande, les montagnes couvertes de bruyères, les tourbières fauves ...Mais, attention ! Ne jamais oublier que derrière ce joli décor se cache un monde humide, plein de boue noire avide de vêtements propres !Et oui, mon pantalon y est passé ... Je marchais alors sur un plateau entre deux petits monts. Je marchais ... plutôt je sautais de bosse en bosse (pour me comprendre, il faut se figurer le paysage de la tourbière : c'est un marécage d'où émerge de grosses touffes d'herbes, ce qui fait des bosses sèches et moelleuses entourées de creux d'eau et de boue - mais qui ne sont pas trop profonds ...)Me voici donc en train de sauter ... et que vois-je, 1 mètre carré de sol plat, pas de la même couleur : il est couvert d'herbe bien verte, du petit gazon pas très haut et très joli. Je l'avise avec envie et j'avance le pied avec sureté, manque de chance, le pied s'enfonce jusqu'au mollet ! Vous imaginer tout ce qui passe devant mes yeux à cette seconde ... on ne sait pas à quel point cette boue est profonde, c'est comme la vase d'un étang ... pour me sauver d'une fin qui aurai pu être affreuse, je me mets sur les genoux dans cette bout afin d'atteindre l'autre extrémité de ce piège ...SAUVE !Sorti de la, on ne jette qu'un petit coup d'oeil sur le sol traitre, juste pour voir qu'il n'y a déja plus de traces de mes pas ... Et puis on rigole un bon coup ... !ET comme je suis super bien équipé (merci les parents !) même pas les pieds mouillé juste un peu les genoux, mais l'exédent de tourbe enlevé, ça sèche très vite sou le petit soleil irlandais ...
Et pour me consoler de tout ça, je m'installe dans un recoin abrité du vent au soleil, je sors mon livre - d'hisoires sordides : des nouvelles de Bram Stocker ... - et vais même jusqu'à faire un petit somme sous les regards curieux de petits oiseaux - qui doivent être une sorte de bergeronnette. Quelle quiétude tout la haut !